Salar de Uyuni
Le rdv est pris avec nos quatre compères, pour une immersion totale dans le Salar. Néanmoins, nous serons stoppés dans notre élan car la population d'Uyuni bel et bien décidé à obtenir sa fameuse gare routière déploie les grands moyens et bloquent les sorties de la ville. On est pris en otage... Les routes bitumées sont inaccessibles, et bien qu'à cela ne tienne, on va emprunter la piste.
C'est donc l'histoire d'un 4x4 et de deux vans qui partent à l'aventure dans un immense désert de sel.
Réunion au sommet une heure après le départ.
Est-on certains de prendre la bonne direction ?
Plusieurs
pistes s'offrent à nous... Laquelle privilégier ? On suit notre instinct...
On roule sur du sable et parfois il arrive que l'on puisse s'enliser !
Bingo, le combi de Gilles et
Françoise s'enlise.
Sucette joue son rôle de dépanneuse à merveille. Bien joué, tu remontes dans notre
estime...
Les premiers paysages du Salar se dessinent.
Cette vigogne esseulée et craintive se sauve à notre
approche.
Petit cours de géo. En se formant, la cordillère des Andes a crée un lac de 50 000 km2. Puis, les vents et le soleil en altitude ont fait le reste en évaporant l'eau et en créant cet immense désert de sel de 15 000 km2. Le pourquoi du comment c'est important !!!
Il est 17h30, on opte à l'unisson pour notre zone de campement.
Dans la joie et la bonne humeur, la joyeuse colonie de vacance s'installe.
On peut alors, pleinement profiter du sensationnel couché du soleil.
Peu à peu, le soleil disparait,
A cet instant précis, ce décor de rêve nous envahit et nous subjugue...
Chacun de nous superpose les couches de vêtements. Le froid sera notre ennemi n°1.
Gilles, notre Robinson Crusoé nous concoctera un joli feu et satisfait toute la tribu.
Le lendemain, le petit déjeuner dans le froid matinal est un pur régal.
Les appareils photos encore endoloris par la rudesse des températures sont sollicités à outrance.
Chacun teste l'option retardateur.
Et tout fonctionne à merveille. Une bonne partie de rigolade !
On lève le camp en fin de matinée.
Nous roulons sur le plus grand désert de sel au monde.
C'est magique !
Arrêt dans le village de Coqueza au pied du volcan Tunupa.
Le mélange des genres est de toute beauté !
Depuis les villages de Ciresu et Tahua, les clichés vont bon train.
On s'extasie devant de telles perspectives !!!
On poursuit notre longue traversée du désert.
Le paysage éclatant est certainement le plus pur que
l'on n'ait jamais connu !
EBLOUISSANT, chaque minute passée dans ce monde sans limite est exaltant !!!
Le sol est craquelé et cette immensité blanche prend toute sa force.
Les superlatifs nous manquent afin de décrire un site aussi exceptionnel !!!
Le Salar compte 5,5 millions de tonnes de lithium exploitable sur les 11 millions de tonnes que
compte notre planète. Autant vous dire que la Bolivie tient là une véritable mine d'or
si le marché
des voitures électriques explose !!!
Alors, on a creusé, mais on n'a rien trouvé... lol
Une fantastique journée se termine. 2ème bivouac au pied de l'île pescador.
Le froid nous tenaille mais la bonne humeur reste de mise.
Notre Robinson Crusoé se transforme en pyromane.
Rassurez-vous, toute l'équipe a survécu à ce début
d'incendie !
Au petit matin, on part pour une ballade sur les hauteurs de l'île afin de bien s'imprégner de cet
univers décalé. On immortalise le moment car c'était trop fort !
En tournant sur nous même, on ne voit que du sel. Du sel à perte de vue...
On se sent comme en dehors
du temps. La petite île que l'on discerne au loin, semble flotter. Pour la première fois on se rend
compte de l'effet mirage...
Au milieu de ce décor majestueux, on débarque sur l'île Incahuasi, recouverte de cactus centenaires.
Mais, pincez moi, je rêve... Des cactus géants en plein désert de sel, dites-moi que c'est à nouveau
un mirage !!!
Et non, tout ceci est bien réel, cet endroit est réellement envoutant !
Le moment des aurevoirs a sonné. On se quitte tous avec beaucoup d'émotions.
Merci les copains, on a
passé un super moment en votre compagnie.
Cet épisode dans notre voyage restera à tout jamais gravé
dans nos mémoires.
Hasta luego, que les vaya bien....